Derrière le mot actif, se trouve une double réalité :
– Effectivement, la thérapie est active en ce sens qu’opposée à passive : l’analysant est acteur de sa thérapie : il travaille entre les séances, prépare ses séances et de ce fait accélère le processus thérapeutique et devient autonome.
– Ici, je vais développer l’autre aspect : la notion d’ACTIVATION.
Cette notion est au cœur de l’approche de la psychanalyse active.
Chaque souvenir (ou mémorisation) est constitué à la fois :
– D’une donnée objective : d’un espace-temps et
– D’une donnée subjective : une émotion.
Faites vous-même l’expérience : reprenez un souvenir de vacances et voyez ce qu’il se passe en vous quand vous le remémorez et quand vous le racontez à un tiers : vous ressentez à nouveau une émotion et l’autre l’entend et la partage aussi.
Une émotion est de nature énergétique.
La thérapie intervient sur ce versant émotionnel : les souvenirs ne peuvent pas être retirés, supprimés mais les émotions, elles, peuvent être allégées, transformées et donnant ainsi un sens différent aux évènements jusqu’alors douloureux voire traumatiques.
Ce phénomène est évidemment aidé par la plasticité neuronale.
…Pour aller plus loin
Selon cette approche, le psychisme est assimilé à un système de rayonnement et ainsi obéirait aux lois de la physique quantique et de la thermodynamique.
Par exemple : les situations génèrent des émotions plus ou moins intenses. Les informations des évènements est mémorisées et encodées selon une fréquence. Une fréquence est une onde qui varie selon une vitesse et une amplitude.
Les souvenirs conscients ou inconscients (sous le seuil liminal de conscience), ne vibrent donc pas selon la même fréquence.
Deux informations vibrant à la même fréquence sont dites en phases : elles s’amplifient et s’attirent mutuellement.
La sagesse populaire parle d’ailleurs de « longueur d’ondes » on peut donc en déduire que deux personnes sur la même longueur d’onde vibrent à des fréquences conscientes et inconscientes comparables ou complémentaires ?
La vie offre une activation permanente : voir un film peut provoquer un déclic, une brouille avec un collègue peut mettre en lumière un fonctionnement personnel qui se reproduit etc.
Cette approche illustre la nature énergétique des mémorisations : les informations sont stockées dans le cerveau d’une manière ANALOGIQUE propre à l’individu ; et non chronologiques. Cela est visible lors d’une conversation : le fil des échanges suit des associations constantes où « l’on saute du coq à l’âne » . De même : le dialogue intérieur suit ce même fil analogique : la pensée saute d’une information à une autre sans lien apparent. Le lien est de nature analogique.
Cette résonance énergétique apparait clairement dans le dialogue assez favorisé entre les psychanalystes actifs intégratifs et les homéopathes, ostéopathes, acuponcteurs…