Comment mieux se souvenir de ses rêves ?

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Tout le monde rêve, plusieurs fois par nuit.  Or au réveil, le contenu est souvent perdu.

Quels sont les  facteurs qui interviennent  ?

–          Basiquement, intervient la capacité de stockage de l’information mémorisée : l’empan mnésique

–          Noter le contenu du rêve au plus proche du réveil : plus on attend, plus les informations redescendent sous le seuil liminal de conscience.

–          Etre éveillé après la phase paradoxale du sommeil. Les recherches montrent que la plupart des personnes accèdent au contenu facilement.

–          Un contexte diurne  particulièrement chargé en émotions. Ex : un mariage, une dispute…

–          Revoir un détail du rêve dans la journée  peut, sans qu’on le veuille, activer la remémorisation du rêve. Ce phénomène montre qu’entre conscient et inconscient, il n’y a pas de barrière étanche.

Ne pas se souvenir de ses rêves : est-ce grave ?

Non, cela n’indique rien de particulier ou de définitif. Je ne partage pas l’idée que cela serait le signe d’une « censure ». D’une part il y a une communication permanente et naturelle entre le conscient et l’inconscient. D’autre part le mot censure tend à culpabiliser et à induire que si on ne se souvient pas de ses rêves, c’est qu’ils sont trop lourds ou trop perturbants. Cela augmente la défiance vis à vis de soi et ce n’est pas du tout ma vision.

Les recherches montrent qu’à certains stades du sommeil, leur contenu est si proche de la réalité qu’ils sont confondus.

Ne pas se souvenir de ses rêves n’est pas définitif : travailler sur soi augmente la mémorisation des rêves, tout simplement parce qu’on augmente la communication avec soi.

En revanche, comme un autre article le précisera, c’est ne pas rêver qui nuit. Le rêve est une fonction biologique, qui, si elle est artificiellement stoppée ou altérée entraine de graves troubles.